19 dec Halali: much much better!!

Non Monique nous avons très peu d’animaux et pas encore celui que nous recherchons assidument : un léopard dans un arbre, comme notre ami de l’Alaska, avec qui nous avons gardé le contact, et que nous avons connu il y a 2 ans en AFS.

Nous repartons très tôt au lever du soleil pour rejoindre le camp de Halali.                                                          

Much much better!!!! Ce camp est plus récent que le dernier et l’acceuil est super. Un petit chalet avec véranda, et à nouveau des gens cool. Par contre la nuit passée dans ce camp nous a montrés que les éléments pouvaient se déchaîner. Un orage monstre s’est abattu sur le parc. Nous n’avions pas pensé à notre malle arrière qui a une entrée d’air, et ne l’avions pas fermée et elle est toute mouillée, ce qu’il y a à l’intérieur aussi. Mais bon, peu importe, on va trouver le moyen de faire sécher tout ça.

 Nous partons pour un coup de brousse à travers le parc. Tout un coup de brousse, mes amis. Avec bien entendu, les aléas favoris de vos conteurs : c’est-à-dire se perdre. On a réussi à retrouver notre chemin vers 5h du soir, il fallait ne pas traîner car les camps ferment à 6 h du soir.Nous avons rallier le camp sur la peau des f… vers 6h moins 5. Pas le temps de s’arrêter à la chambre, nous fonçons au point d’eau jouxtant le camp pour un coucher de soleil et voir les animaux qui y viennent boire. Zut! On voit des gens qui avaient amené leur bouteille de vin pour le siroter en admirant le spectacle. Je prends un pied énorme à faire des photos des oiseaux, tortues et canards, avec un gros éléphant tout blanc qui malin comme un singe, s’est mis proche de la source pour boire l’eau plus fraîche : 50 à 60 litres d’eau derrière la cravate, mais il prend son temps. D’ailleurs tout ce qui vit prend son temps dans ce pays. Il y a bien que moi qui passe un peu pour l’énervée du coin. Pourtant j’ai débrayé, et je suis passé à des vitesses bien plus lentes que je ne soupçonnais même pas posséder!!!

Les pluies relativement abondantes ne sont pas trop dérangeantes, il fait chaud et elles ne durent pas. Patrice prends son pied à passer le 4x4 avec de grandes gerbes d’eau dans les ornières des pistes au grand dam des helmeted guineas flow, que j’appelle des poulets pour aller plus vite à prévenir Patrice de ne pas les écraser au passage. Une idée lui passe par dans sa petite tête de tripeux :

Domi, tu vas sortir du 4x4 et te placer devant avec l’appareil photo, et je passe à fond de train ( soit 60km heure, vitesse max dans le parc. Non, lui dis-je, avec tes conneries, si tu arrose une bestiole pas sympa, c’est moi qui vais déguster….

C’est fou la proportion d’idées et de questions qui passent dans l’esprit de mon seigneur et maître!! Toutes plus saugrenues les unes que les autres!!!!

Le paysage est magnifique et difficile de rendre sa beauté sur photo. La caméra est plus adaptée.

Le parc d’Étosha ( le nom signifie la terre blanche) abrite 114 espèces de mammifères et plus de 340 espèces d’oiseaux. Il s’étend sur 4731 km2. En son centre, le fameux pan (lac salé assèché) auquel le parc doit son nom a été formé par l’assèchement d’une vaste mer intérieure dont l’évaporation daterait de 2 à 10 millions d’années. Aujourd’hui, ce pan forme une vaste dépression blanchâtre (à cause du calcaire terre de mirages, qui se remplie d’eau à la saison des pluies, Havre pour des milliers de flamands roses et de grues couronnées.

Comments

[Monique Herbeuva]

Vous n'avez peut-être pas votre content d'animaux, mais avec toutes vos photos, il y a quand même de quoi faire un superbe album. J'adore la photo de l'éléphant "teinté" d'orange. Il ne reste plus qu'à filmer les prouesses de Patrice... au ralenti Dominique... M.H.