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Noel en Namibie & Afrique 2012-2013

14 novembre 2014

Victoria Falls!!!!!

Partis ce matin de notre petit coin au bord de la rivière Chobe, si tranquille, après avoir dire au revoir à nos petits oiseaux, et autres habitants de cette place adorable, nous passons encore une frontière pour rejoindre le Zimbabwe et ses chutes.

Toujours aussi folklorique de quitter un de ces pays et d,entrer dans un autre...je les adore ces douaniers! Voulant absolument que les inombrables tampons se voient sur mon passeport, je demande au douanier de prendre une page neuve pour y mettre le visa. Et oui, les nord americains paient plus cher ( 75 $ us) que les europeens ( 30$ us) Patrice trouve ça injuste, moi pas du tout..

nous avons compris au cours de nos voyages, de ne surtout pas booker avec les lodges, plus chers et pas ecotouristiques,nous demandons au chauffeur si il connait des bons deales pour faire un tour helicoptere au dessus des chutes et faire une p,tite marche avec des lions, ce qui est possible d,après ce qu,on a lu. Désolés les enfants on va bouffer tout notre fric... à un mois de Noel... Vous aurez cependant de belles histoires que nous vous raconterons au coin du feu au chalet à Noel...

Victoria falls : endroit hyper touristique qui nous ramène un peu à la réalité. Y passer 1 journée, suffit. Nous partons demain à 11 h pour Livingstone pour un avion de British airways qui va nous ramener à Johannesburg.

À 14 h aujourd'hui, nous avons booké avec une petite compagnie d'hélico, pour voir les chutes d,en haut. Il fait trop chaud pour crapahuter: 38 degrès à l'ombre, pas humain..... Puis vers 15 h 30 nous irons voir ces chers petits lions qui vont nous accompagner en promenade. Nous avons choisi le spot. respect des  animaux.j'adore sentir leur odeur.

C,est donc de la terrasse d'un café qui n'a rien à envier à une des nombreuses terrasses que nous avons fait Delph à New York que je tape ces quelques lignes.

Nous venons de recevoir vos messages et le gentil commentaire de Mel: vous êtes vraiment avec les potes les seuls êtres qui nous donne envie de rentrer.... Sinon, nous partirions plus au nord en Zambie.....

Ce sera pour un autre trip... On verra si on peut emmener avec nous des aussi pétés dans la tête que nous....

 

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7 janvier 2013

6 Janvier 2012 : jour du départ Nous sommes à

 

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6 Janvier 2012 : jour du départ

Nous sommes à Soweto, pour visiter ce fameux quartier, qui a tout d’une ville. Nous visitons un musée nous retraçant les jours sombres de la révolte des gens de couleur ( printemps 1976). Rappelons que c’est seulement en 1994

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que la fin de l’Apartheid  aura lieu….La ville de Soweto n’a pas grand-chose de ce que vous imaginez. On dirait plutôt une ville semblable à tant d’autres avec pas plus et peut-être même moins de bidonville qu’ailleurs. De gros efforts sont  et ont été fait par le gouvernement pour  rendre Soweto une destination à visiter. Nous mangeons même à midi dans une gargote dont les prix sont prohibitifs, comparé à ce qu’on connait déjà. Pendant que nous mangions une bande de motos arrive… Toutes des grosses Harley. Nous vous expliquerons mieux, mais ça n’a absolument rien à voir avec ce qu’on a vu hier dans le centre ville. L’ancien, on l’a compris après coup. Le nouveau centre-ville de Johannesbourg est dans un autre quartier, où tous les bureaux chefs ont déménagés.

Pourtant l’ancien centre ville dans lequel nous étions a tout pour être splendide… Imaginiez vous sur l’avenue des Amérique, proche de l’empire State building, levez la tête et vous êtes dans Johannesbourg down town. De magnifiques immeubles….. des statues immenses…. Tout y est pour faire hommage à la grande South Africa et en particulier à la province de Gautend (GP sur les plaques des voitures, certains y lisent Gate of paradise) .  Sauf que rien ne va plus. Les vitres des immeubles sont cassées, les appartements ne semblent plus habités, je dis ne semblent plus…. Les trottoirs et les rues sont jonchés de détritus. Des étals de tout un tas de poubelles sont partout, avec derrière la vendeuse qui semble éreintée et désabusée. Pourtant de beaux magasins semblent encore survivre. Mais c’est samedi après midi, et comme en Namibie, les magasins ferment à midi. Seuls restent ouverts les marchés dans lesquels nous nous engouffrons, seuls blancs au milieu d’une marée de blacks qui nous regardent comme si nous venions d’une autre planète.

Beaucoup d’émigrés sans papier qui veulent vivre le rêve sud africain et qui en seront pour leurs frais.

Plus tu changes de pays, plus c’est pareil : en AFS, ils ont exactement les même problèmes qu’ en France ou aux USA ( pour l’émigration hispanophones….)

Mais revenons à Soweto : en haut de la montagne, les maisons sont très belles, C’est le Outremont de Soweto. Puis un peu plus bas, il y a les maisons pour les hommes célibataires, et plus loin les maisons  un peu plus grandes pour les familles. Au moins 2 chambres, salon salle à manger cuisine et salle de bain. Plus loin encore des habitations plus bas de gamme dont les toits sont souvent en tôle ondulée composée d’amiante, ce que le gouvernement tente de changer. Beaucoup ont des branchements d’électricité illicite, mais personne de dit rien.

Puis les bidonvilles, sur une surface qui n’est pas si grande que je le pensais. Le gouvernement tente d’éradiquer ces cabanes, mais une loi dit que si tu occupes cette place depuis 10 ans, elle est à toi et tu peux la revendre ou la louer. Ce que font les gens. Et c’est ainsi que les plus pauvres des pauvres se retrouvent dans ces masures.

Il est 2 h 30, il est temps de récupérer nos bagages chez Chantale et gagner l’aéroport.

Remerciements :

À Vincent : pour une rencontre sur internet s’en fut toute une! Ce baroudeur d’Afrique nous a donné de précieux tuyaux!

À Chantale, dont le B&B (LE CHAMONIX) a été notre point de ralliement et pour toutes ses petites attentions et ses conseils

Michel et Ingrid : pour avoir garder BUGGY dans des conditions de Hilton pour chien.

Denis : qui lui a toute la smalla de nos petites bêtes depuis un certain temps et nous donne des nouvelles très régulièrement.

Nos enfants que nous sentions proches de nous malgré les 15000 km qui nous séparent.

À nos amis, pour tous leurs messages enthousiastes

 Merci à tous ces visages souriants et bienveillants qui ont parsemé notre voyage dans ces 2 merveilleux pays.

Et merci à mon meilleur ami et époux qui n’a de cesse de me faire plaisir et qui adore ce qui est planifié : c’est dur d’avoir une femme qui passe son temps à tout chambarder, en disant : t’inquiète, on verra bien…

Tu le verras ton désert de sel…. Un jour. En attendant, d’ici peu, nous remettrons le cap en Afrique pour une autre aventure en 4X4 avec toile de tente, à travers le Mozambique, Zimbabwe, Bostwana et Namibie.

Car enfin, l’important ce n’est pas de se regarder l’un l’autre, mais de regarder ensemble   dans la même direction (St Exupery)

 

Merci à toi mon amour  Dominique ,de me faire vivre ces moments de bonheur intenses et inoubliables.

Les photos les plus belles sont dans ma tête et sont un complément au texte si riche et pleins d’amour  que tu as écris avec ton cœur avec le désir de faire partager  ces moments.

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6 janvier 2013

j-2: le jour du retour approche...

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5 janvier 2013 depart de Skukuza, et la jungle de jo’burg.

Skukuza 6 h du mat. Nous sommes sur la véranda de notre chalet en sirotant notre café. Une bande de babouin sen goguette est  entrain de faire une razzia dans la véranda deux chalets plus loin. La voiture est là ce qui veut dire que les gens doivent dormir. Il y a pourtant une porte pour accéder à la véranda. Mais les regardant faire, ces malins de babouins savent ouvrir les portes, et savent aussi casser les frêles  serrures. Nous nous étions demandés pourquoi notre serrure avait été cassée. On sait maintenant. Nos petits chapardeurs repartent gaiment chargés de sacs et la bouche pleine. Ils vont fureter ailleurs après avoir  menacé quelques mangoustes qui, alertées par tant de tapage, ne voyaient pas pourquoi elles ne seraient pas du party. Le délit  babouin n’a duré que quelques minutes, mais a permis un joyeux bazar au grand dam des humains qui se sont réveillés et ont constaté les dégâts.

Après un des derniers paquetages, nous reprenons la route pour revenir sur Johannesburg. Petit matin pluvieux qui annonce les pluies estivales Le brouillard est très dense et plusieurs accidents ont lieu sur la route. Les sud africains devraient, selon la loi ne rouler qu’à 120 km. Mais peu y consente.  Leur vitesse de croisière frise les 150 km heure. Juste pour vous rappeler :  10 000 décès pour cause d’ accident de voiture par an.

Nous doublons des voitures  asthmatiques et perdant quelques boulons, crachant une fumée noire, bondées de visages foncés mais hilares, Nous sommes stupéfaits de voir que certaines s’arrêtent pour prendre des auto-stoppeurs en plus. Ä fera des bras supplémentaires pour pousser la bagnole au bout du rouleau.

Chantale nous attendait et est ravie de nous revoir. Nous discutons de notre périple et des dernières heures à passer à Jo’burg. Elle nous suggère d’aller à Soweto, demain. Il faut absolument que vous alliez visiter cette place. Mais il n’est pas question que vous le fassiez seuls, c’est trop dangereux. Je m’occupe de vous organiser ça.

Nous lui disons que nous voudrions aller au centre ville cette après midi. Étonnée, elle nous répond, pas de problème, mais n’y trainez pas trop ce soir, ça peut être dangereux.. Nous y sommes allés. Et nous avons compris son conseil.

Vous connaissez notre manie de nous perdre un peu partout, Même avec l’assistance de Mme .je connais le chemin, on a quand même atterri dans un endroit incroyable. Mme je sais tout sur toutes le routes, n’a pas pipé un mot. Elle était complètement perdue. Elle a rendu son tablier et nous a laissé le message suivant : Signal GPS perdu.

4 janvier 2013

toujours dans le bush...

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3 janvier 2012. Satara camp : 4h 30 AM

Impossible de dormir plus longtemps. Patrice qui a eu du mal à digérer le repas de fête et surtout l’Amarula, il  dort encore. Le jour pointe son nez, et les premiers « bushmen en vacance » se réveillent. Je prends un café en regardant les petits oiseaux. Il va faire beau et chaud aujourd’hui.

Après le café de Patrice, il est 6 h, on part : le camp vient d’ouvrir ses portes et nous pouvons nous échapper. Le parc a ses règles, il est impossible de sortir dans le bush en dehors des heures définies pas les rangers. Personne ne peut y circuler la nuit. Sauf avec une autorisation spéciale et accompagnés de rangers. Ce parc est immense, ouvert en 1898 : sa surface représente 2 fois la Corse, 13500 éléphants,  1600 lions, 7700 girafes, 33000,  zèbres  et seulement 5400 phacochères à ma grande surprise,  8800 rhino blancs (les plus mal commodes) 1900 km de pistes. Le parc s’étale sur 65 km de largeur et 350 km de longueur.

Nous voyons nos premiers buffles, ainsi que des éléphants et des girafes, des oiseaux de toute beauté, un vautour qui étale ses ailes face au soleil levant et tout à coup NOTRE PREMIER GUÉPARD de la saison. L’animal est impressionnant de force, sa démarche souple démontre à chaque mouvement la puissance des cuisses. Chaque muscle saille et nous sommes encore une fois épatés par tant  de beauté!

Un tas de zèbres et de gnous avec leurs petits décident de traverser la route devant notre nez. Les petits intrigués nous regardent fixement. 2 mâles gnous les rappellent à l’ordre, allez les enfants, on ne traîne pas trop, vous en verrez d’autres humains!

4 heures dans le bush le matin, et 4h 30 l’après midi. Une bonne journée de « travail »!  Nous avons vu beaucoup d’animaux , d’oiseaux et de reptiles, mais pas un bout de nez de lion!!!!! Pourtant, on a triché et regardé le board à la réception pour y connaître les dernières positions du roi des animaux. Mais la chaleur est torride, pas de vent, la végétation dense et ils (les lions) doivent  être à ce qu’ils savent faire de mieux, affalés entrain de dormir dans un endroit frais au milieu des herbes hautes, à cuver.

Peut-être dans les reportages, pour ceux qui ne sont pas venus dans ces contrées, avez-vous remarqué que la propreté des animaux dépend des espèces. Pa exemple, je suis estomaquée par la fraîcheur et la netteté des antilopes, toutes races confondues. Même au plus chaud de la journée, elles sont proprettes et ne semblent pas touchées par la pesanteur de l’air. Nous avons vu un splendide mâle Kudu tranquillement accroupi dans l’herbe sous un superbe acacias qui nous regardait, plus loin paissait sa petite famille. Les éléphants ont souvent  l’air pas très nets. Mais c’est exprès. Le soir, ils arrivent au point d’eau, après avoir mangé leur 150 kilo de verdure, ils boivent  des dizaines de litres d’eau, ça leur prend beaucoup de temps, puis ils s’arrosent ou carrément se roule dans l’eau et arrosent leur petits. Ils se font un malin plaisir à patauger dans la boue qui devrait les protéger du soleil. Les lions ne prennent  pas la peine de se laver. Les  guépards et les léopards sont comme les chats : avant la sieste, une bonne toilette leur permettra d’avoir un bon sommeil. En ce qui concerne les phacochères, alors là ce sont les pires : terriblement crasseux! Mais tellement sympathique malgré leur bobine. Les buffles, c’est difficile à savoir, ils sont déprimants : ils font toujours la gueule. Je crois qu’ils n’aiment pas les touristes.

Nous avons eu le temps de relire nos messages. Nous n’avons pas internet dans ce camp, mais à Skukusa nous devrions pouvoir envoyer notre mise à jour du blog. Donc disais-je, votre littérature nous manquant, nous repassons les différents messages que nous avons reçus. Nous en avions manqué un et pas des moindres! Celui de nos P’tits Français, juste  mariés et rencontrés à Onguma en Namibie. Débrouillards comme ils étaient, nous étions sûrs qu’ils allaient vite se mettre à la mode du pays. Adrien et  Jennifer nous ont étonnés par leur sens de l’observation et bien que nous les ayons un peu chambrés, c’est vrai, nous étions convaincus qu’ils allaient aller de découverte et découverte. Et ça na pas tardé : Dans Éthosha, ils ont vu un guépard avec son petit, une bande de lions ( ce qui ne nous est pas encore arrivé, dans ce trip),  Chapeau, les p’tits français!!! Ils ont perdus notre e-mail adress, mais nous ont retrouvé grâce au blog : Alors Adrien et Jennifer : on vous attend : la porte de la maison vous est grande ouverte!!!!En vous quittant, nous nous sommes dit que nous avions fait une bien belle rencontre. Pas de lion, ni de guépard chez nous, mais de la mouffette, des écureuils, des ours ( quoique très peu quand même à Montréal) et quelques autochtones.

4 janvier 2013

coucou, nous re voilà!!!!

 

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2 janvier 2012 : Parck Kruger (Satara Camp)

Nous  pensons beaucoup à eux, mais je les ai pas mentionnés dans ma liste, alors

BONNE ANNÉE (surtout beaucoup plus de santé) à Michel et Ingrid, les gardiens chouchouteux de Buggy et nos amis de toujours.

Il faut dire que j’étais un peu  déboussolée avec notre hôtel lodge et leur promesse d’internet. Tous les plans que nous avions faits pour rejoindre les enfants sont tombés à l’eau. Lorsque nous avons quitté l’hôtel, on nous a demandé de remplir le questionnaire de satisfaction sur internet! J’ai sauté sur l’occasion : Ah pourquoi internet existe encore? L’air ahuri de la dame me permet de continuer : Vous promettez un bon service internet, une piscine avec serviette fournie, télévision  et nettoyeur service rapide. La télé ne marchait pas, ( bien qu’on s’en fiche) nous avons du camper à la réception pour obtenir nos habits, il n’y a jamais eu de serviette  à la piscine et pour couronner le tout pas d’internet.

La dame me répond : Ce n’est pas de notre faute, c’est la ville. Je lui réponds : ne me prenez pas pour une idiote. Je suis un IT, je connais un peu le sujet. Internet on l’a à 300 mètres de l’hôtel à l’information touristique.  C’est votre rooter qui est pourri et ne fournit pas la demande. De plus, internet serait bien sélectif puisque vous l’avez à la réception! Elle rougit.  Mais bon, on s’en va, je n’en rajoute pas.

C’est de bonne humeur et de bonne heure que nous partons nous ravitailler au Spar du coin. Zut, fermé jusqu’à 8 h. Il est 7h. Pas envie d’attendre, on verra sur le chemin si on en trouve un. Il faut en trouver un car dans le Parc, c’est très cher et pas trop divers. Nous devons gagner la porte Orpen à 40 km du croisement de la route 40 qui mène à Hoedspruit pour entrer dans le parc. Jusqu’au croisement, point de Spar, ni de PICK N’PAY, on a bien vu un « fastfood africain » et un Car wash de campagne, mais rien d’autre. Même la madame «  je sais tout et vous emmène partout » se tient coi. Nous filons à Hoedspruit, que nous connaissons d’il y a 2 ans, 50 km de plus à faire aller-retour, Patrice râle un peu…et faisons le ravitaillement. Une semaine de bouffe pour 3 jours : on ne devrait pas mourir de faim!

Arrivés à Satara Camp le 2 janvier , nous nous installons dans un de ces merveilleux petits chalets en forme de maison zoulou et nous repartons sur les chemins de brousse pour un safari….  Notre but cette année est de trouver notre 5 ième élément  des 5 big five : le mythique léopard et si possible dans un arbre.

Nous cherchons, et cherchons… Éléphants, Kudus, Impalas, zèbres,  Sprinboks, Rhinocéros  et des oiseaux tous plus beaux les uns que les autres. La végétation est dense, les animaux bien dodus, mais pas de lion ni de léopard, ni même de cheetah ( guépard)

Je me rappelle les conseils de mon ange gardien et prof Andrews, Ranger et zoulou que nous avions connu il y a 2 ans. Me voyant très intéressée par sa façon de pister les animaux, ( lire les traces,  s’imprégner de la végétation, de l’attitude des ruminants, de la direction du vent etc… )Il m’avait également dit dans sa grande sagesse : Observe tout, surtout lorsque tu ne vois rien, c’est souvent là qu’il y a quelque chose. Fais confiance à ta logique et observe les choses que tu ne comprends pas. La position d’une branche, la couleur de l’herbe et tout ce qui frémit. Le léopard est l’animal le plus difficile à trouver, mais avec de la patience et de l’observation, je suis sûr que tu en trouveras un. Observe les arbres morts, il adore s’y percher et y dormir au plus chaud de la journée, Regardes loin à faire pleurer tes yeux et tu le trouveras. Si tu es à pied, regarde les traces de quelque chose qui a été traîné, tu les suis et lorsqu’elles s’arrêtent, lève les yeux au sommet de l’arbre, ton léopard sera là. Oui mais je ne suis pas à pied, l’herbe cache toutes les traces…..

Patience, patience…..

Mes yeux se portent sur un arbre à environ 100 m de la route, une grosse branche, et 2 petites « branches » qui y pendouillent de même longueur. Ca  c’est pas normal, je lève un peu les yeux et je vois comme un dôme au dessus….. Je demande à Patrice de stopper,  je prends son zoom et regarde.

Il est là!!!!!!!!

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Entrain de piquer un bon petit roupillon, écrasé sur sa branche les pattes arrières à califourchon sur la branche. Je capote!!!

Des voitures s’approchent tout doucement, Ils ne savent pas encore ce qu’on regarde, ils viennent  à notre hauteur, je leur explique ce que c’est et où il est. Visages ravis.

C’est ainsi que fait tout le monde ici, l’allure est souvent à 20 km h, et presque toujours au pas. Une voiture arrêtée indique quelque chose à voir. Mais à ce moment là, l’instant est magique et les voitures s’arrêtent dans tous les sens très doucement, sans un bruit. Pas un cri, pas une exclamation : on est tous en admiration.

Notre journée est faîte, le reste est de l’extra, mais l’image du beau minou dans son arbre restera longtemps dans ma mémoire. Merci Andrews!!!!!

Bien arrosé, notre souper finit tôt : 9 heures au lit. Demain est un autre jour…..

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1 janvier 2013

ON CRAPAHUTE!!

 

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1 er jan 2013: on crapahute, et on crapahute…

Tout d’abord je me dois de répondre à mes lecteurs.

Plusieurs messages..

Rudy : tu ne peux pas imaginer le nombre de rencontres que nous avons fait, toutes plus belles les unes que les autres. On comprend un peu mieux le pays, un tout petit peu mieux. Très complexe. Rien à voir avec les différences raciales des États-Unis. Parce que là-bas, ça pourrait se résumer entre noirs, blancs et hispanophones et couches sociales. Ici, il faut composer avec une multitude de tribus, des anglais, des boers, et tout un tas de gens que les boers ou anglais ont amenés afin de travailler dans les mines ou dans les champs. Avec la fin de l’Apartheid et les décisions du gouvernement, bien des questions ne sont pas résolues et beaucoup d’autres problèmes en vue. Les sud africains donnent en exemple le Swaziland. Beaucoup décident de partir en Namibie… Un autre pays que nous adorons, et nous ne sommes pas les seuls!!!

Pour répondre à Delphine, Accroche ta tuque ma fille, tu n’as pas fini de rigoler, une somme incroyable de petites aventures nous sont arrivées, ( Y a bien qu’à nous que ça peut arriver)bien trop nombreuses à raconter sur le blog.

Monique : Je te jure que j’étais bien décidée à consulter la gentille sorcière pour être encore plus fraîche,(évidemment je t’en aurais rapporter sur ta demande) mais quand j’ai vu son attirail et les potions, j’ai eu la sensation  que le Jean Coutu au coin de chez nous me paraissait du coup, beaucoup plus sympathique et surtout plus rassurant. En rentrant, tu peux être sûre que je vais y filer pour demander une mixture de fraîcheur.

Revenons à nos journées de randonnées et de visites dans cette superbe province. Paysages majestueux, grandioses et tellement divers. Nous y faisons des rencontres, petites conversations, et un bye…. Il fait chaud, très chaud, humide (100%) il y a soleil, orage, bruine, nuages et encore soleil qui vient sécher nos abatis en moins de temps que le dire. La végétation est incroyable, et les oiseaux encore plus extraordinaires.

Nous sommes arrivés à Makalhali, mais tous ceux que nous connaissions sont en vacance, et ne reviennent que le 6 janvier.

L’escarpement du Drakensberg est extraordinairement vaste. Il faudrait plusieurs mois pour y parcourir tous les chemins de randonnées qui ne sont pas pour des promeneurs du dimanche. Il faut être fait solide……

En marchant toutes mes lecture d’Histoire avec un grand H me reviennent en mémoire. Ce n’est vraiment pas étonnant que les boers habitués à y vivre aient réussi à échapper aux anglais avec leurs lourdes machines de guerre. Dommage pour les boers, les anglais apprennent vite et sont revenus bien plus adaptés….

Je ne comprenais pas pourquoi les lodges ne sont jamais au bord d‘une route, mais souvent à plus de 5 ou 10 km enfoncés dans les terres. Il faut les parcourir sur des chemins de terre rouge. Je sais pourquoi maintenant. Les lodges sont ou ont été des fermes boers, ces mêmes boers ne supportaient absolument pas les foules, loin de là. Ils aimaient vivre seuls, avec femme, enfants, « employés », animaux et la sacro sainte bible faisant office de loi. Bien que ce soient souvent des Trekkboers, c'est-à-dire des fermiers plus ou moins nomades, ils ont fini par s’installer à l’abri des regards sur ces terres accueillantes. Ça leur a quand même pris plusieurs dizaines d’années avant d’y parvenir. Jadis, ils arrivaient sur des terres dont l’herbe était bonne pour leur troupeaux, y restaient jusqu’à les appauvrir, puis repartaient s’installer plus loin pour recommencer. C’est un peu comme ça que la conquête de « L’est. » s’est faîte.

1 janvier 2013

TRÈS BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2013 À TOUS!!!!

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Que l’Afrique du Sud est étonnante!!!

30 et 31 décembre : de HluHluwe à Hazyview, et visite des environs

Nous sommes partis de HluHluwe (kwazulu Natal province) vers 7h du mat pour rejoindre le Mpumalanga province en plein dans le Drakensberg Montain. Nous y resterons pour 3 jours, avant de finir nos 3 derniers jours dans le parc Kruger.

Pour ce faire, nous ne sommes pas repassés dans le Swaziland mais nous l’avons bordé en passant par des chemins de traverse et avons traversé des petites villes fort sympathiques.

Arrivés à Hazyview, nous avons tout de suite rallié notre lodge que nous connaissions déjà pour y avoir séjourné il y a 2 ans. Il y a 2 ans internet fonctionnait sporadiquement, mais nous espérions que il y ait de l’amélioration. Peine perdue! Toujours aussi mauvais. Pas d’internet du tout. Nous sommes très déçus car nous avions espéré pouvoir joindre nos petits enfants sur Facetime pour Nat et Nana et Skype pour Loulou et Noah. Faute de mieux ce matin (31 dec) nous avons réussi à mettre à jour notre blog dans un café internet et sommes partis pour une randonnée dans les montagnes.

Nous avons trouvé un coin super, où il faut crapahuter dans la montagne pour atteindre des chutes. L’endroit est paradisiaque et nous y restons pour grignoter des ananas que nous avions achetés  au marché de St Lucia et des oranges achetées sur le bord de la route en arrivant dans la province.

Sur le chemin, malgré que le garde à l’entrée nous prévienne des dangers à propose de toutes sortes de bestioles, nous n’y voyons que nos amis «  les infiniment petits » qui sont fascinants.

Chaque province a sa particularité en matière de fruits. Les ananas pour le Kwazulu Natal, les oranges et les citrons pour le Mpumalanga.

Chaque province a sa particularité en matière de tribu aussi. Bien que les zoulous soient un peu partout, les swazis sont au Swaziland, Kwazulu Natal a une forte densité de zoulous, mais le Mpumalanga a une mélange de plusieurs tribus. Il faut ne pas oublier que le Mozambique n’est pas loin et une majorité de ses  autochtones essaient de franchir la frontière pour des jours meilleurs en AFS. ET ce depuis fort longtemps. Il ya donc un mélange depuis plusieurs siècles de Ndébélés, Zoulous, Shangaan,  Venda, et Pedi. Plus les afrikaners qui s’y sont installés depuis le « grand Trek »

Les petites villes de Sabie et de Pilgrim’s rest ont eu leur jour de gloire au 19 ième siècle grâce à la découverte de l’or dont une pépite de 3 k300 . Une petite ruée vers l’or a eu lieu. Les premiers arrivants blancs ont été plusieurs afrikaners, plusieurs australiens, un suédois, un français, une espagnol et un italien. Ils y ont gagné le jack pot. Au début du 20 ième siècle, 200 blancs dirigeant 3000 gens de couleur géraient les mines. Elles ont été fermées depuis en 1972 pour plusieurs raisons, mais pour être bref, le gouvernement l’a décrété car beaucoup de troubles s’y produisaient ( alcoolisme et meurtres) pour peu de rentabilité. Il faut dire que cette zone n’avait pas encore été sous la main du gouvernement comme dans le Sud ouest où une zone représentant presque une province de chez nous est interdite au public et strictement réservée aux travailleurs des mines et des actionnaires. Peu d’élus pour aller faire des visites.

Qu’à cela ne tienne, la proximité du Park Kruger a vu fleurir le tourisme au grand plaisir de ces petites villes. Mais pas seulement, car les paysages sont époustouflants pour peu qu’on s’y arrête. Et les amateurs de plein air ne jurent que par cette région.

Après notre journée  de trek, nous décidons de retourner « en ville » pour repérer la nourriture que nous emmènerons le 2 au parc Kruger, mais aussi pour y faire quelques courses de première nécessité : genre vin. Par mesure de facilité et pour aller plus vite nous allons dans un de leurs centres d’achat pour rentrer dans un Pick n’pay ( comprendre Super C ou IGA bas de gamme) On réalise que les gens de couleur fêtent encore plus le nouvel an que Noël. C’est noir de monde et ce n’est pas peu dire.

Patrice me demande : Où sont passés les blancs?  Peu importe, rentrons! Bondé! Vous connaissez la patience légendaire de Patrice…. Il sort à grandes enjambées (petite fumée noire au-dessus, suivi de votre auteure trottinant derrière.. Il rentre dans la voiture et rageur démarre pour se diriger droit dans un no man’s land ( noir de monde aussi) mais où des boutiques qui n’en ont que le nom semblent moins achalandées. Il y trouve de glace pour la glacière qui est devenue comme par hasard sa meilleure amie , rentre dans la bagnole et se dirige droit dans un « bouticou » dont le nom à moitié effacé indique un «  liquor store » pour se ravitailler en alcool pour ce soir. On ne va quand même pas se laisser abattre!!!!

Toujours sans piper un mot, j’étais restée dans la voiture pour l’attendre et regardais sans trop y croire l’Afrique du sud « profonde » . Difficile de vous décrire…. Impossible de faire des photos, je ne voulais pas blesser les gens, mais les images restent graver dans ma mémoire.

 Nous sommes le 31 dec 2012, dans moins de 5 heures l’Afrique passera en 2013 :

C’est donc le moment de souhaiter à tous ceux qu’on aime une très bonne année 2013!!!

Bonne année Nos mamans!

Bonne année, nos enfants!

Bonne année nos petits enfants!

Bonne année nos frères et neveux et nièce et petit neveu

Bonne année nos chers amis :

Lulu, Elise, Monique et Jacques, Yannick et Catherine, Mannick et Daniel et Julie et Benjy, Paul et France, François et Isa et bonne année : Denis et ses gardiens Buggy et Zorba, Bonne Année ma Babeth et ne t’en fais pas trop, tu auras d’autres chances de venir traîner tes guêtres avec nous.

Et bon anniversaire à notre cher gendre qui vient de fêter ses 40 ans le 28

Bon anniversaire à mon frère qui a fêté ses 52 ans le 30 dec

Bon anniversaire à François qui fêtera son âge vénérable le 1 er jan

31 décembre 2012

OUF, ENFIN UN ACCES....

 

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29 décembre – chaud l’océan indien (28 degrés celsius!!!) ou comment je sais que Patrice m’a eu pour pas cher…

Nous avons décidé d’aller voir une tribu Zoulou qui essaie de garder ses traditions. C’est sur le chemin de St Lucia, juste un détour dans les terres…En fait, le concept est assez original : Les gens qui habitent et vivent comme des blancs, envoient leurs enfants pendant les vacances dans ce village pour qu’ils y apprennent les traditions. Ils y passent leur été, étudiant les coutumes, comment apprendre à se battre, comment faire des armes  et genre de bouclier, comment chasser, préparer des repas, comment  danser et écouter les histoires…

Suffisant pour attirer notre attention, d’autant plus que tout ce que nous donnerons sera pour le village.

 Pourtant, seuls les fils de chaman apprendront les trucs de chaman. Par contre les gentilles sorcières pourront avoir des élèves quelque soit leur origine, en autant qu’elles sont intéressées. Le chaman reste dans sa tribu, mais la gentille sorcière ne reste pas. Elle doit aller de village en village car elle est supposée regarder l’avenir, adoucir les maux sentimentaux et si elle reste trop longtemps, elle va s’habituer aux gens et peut ne plus être efficace.

Nous sommes accueillis par le gardien du village. Il nous parle en Zoulou. On ne comprend rien. Enfin, au bout de 5mn,  Patrice allume : il essaie de nous donner son nom ( impossible à prononcer, surtout qu’il claque la langue, comme les bushmen) et demande les nôtres. AH! Avec un grand sourire, je donne nos 2 noms. Ensuite nous comprenons qu’il nous dit bonjour, comment allez vous et que nous devons répondre : bien merci. Tout ça en Zoulou. Encore 10mn pour essayer d’assimiler. Arrive derrière nous, un autre zoulou qui lui parle anglais et en riant nous traduit. OUF!!!!

5mn de plus pour bien me faire prononcer..

Arrive le temps des confidences… (traduites par notre zoulou anglais)Le Zoulou qui ne parle que zoulou, demande à Patrice combien il a de femmes. Dépité, Patrice lui dit une seule et la voici. Le zoulou roule des yeux. Il lui demande combien il a d’enfants, Patrice, tout fier, répond 2 une fille et un garçon.

OUUUUU!!! Répond notre zoulou, pas assez, vous devriez en faire plus, en me regardant. Je réponds immédiatement « désolée, le pot est cassé »… Petit temps de réflexion… Le zoulou anglais a un peu de misère à comprendre et à traduire….Lorsque enfin le zoulou ( celui qui ne par le que zoulou, comprend ce que je veux dire, il me dit (gros rire du zoulou anglais)

Mais non, pas du tout, (Là faut le dire en traduction anglaise) You’re still  fresh!!!!(vous êtes encore fraîche!!)  je lui aurais sauté au cou, en me demandant si c’était pas une sorte de drague à la zoulou…

Il me conseille, d’aller voir la sorcière qui a des plantes pour m’aider… à  être encore plus fraîche

Me jaugeant du coin de l’œil, notre zoulou-zoulou, demande à Patrice combien de vaches a-t-il payé pour m’avoir… Patrice est confus… Il bégaye.. Lorsque je comprends la traduction, c’est moi qui réponds : pensez-vous : même pas la queue d’une chèvre!!!! Temps de réponse, traduction anglais zoulou de notre zoulou-anglais, mort de rire.. Notre zoulou-zoulou  roule des yeux, et regarde Patrice d’un air apitoyé : C’est un homme pauvre, pense-t-il.

Il nous fait visiter le village, en nous expliquant comment ils font leurs armes et leur bouclier en peau d’ impala. Selon la grandeur du bouclier, ils utiliseront les uns pour les mariages, les autres pour se battre, ou encore apprendre à se battre. Ce sont des hommes fiers, grands et bien bâtis. Je pense aux terribles batailles qui ont eu lieu avec les anglais, les boers et ce devait être très impressionnant d’avoir ces énergumènes en face de soi!!!

Les femmes ont les seins dénudés lorsqu’elles sont jeunes filles, elles les cachent lorsqu’elles se marient. Nul peut forcer une jeune fille à se marier. C’est elle qui choisit l’élu de son cœur, en autant qu’il y a une cour assidue et longue… Plusieurs mois, sinon plus d’un an.

Beaucoup d’explications et d’attention, ils décident de nous faire voir comment ils dansent.

Moment magique.

Puis nous repartons pour le bord de mer. Nous nous baignons dans l’océan indien, sur une plage immense. Très peu de gens. Le sable est brûlant, et nous sortons de l’eau déjà presque sec.( 33 degrés dehors-28 degrés dans l’eau… )

Histoire : Le légendaire roi des zoulous SHAKA.  Ce fut un personnage aussi mystérieux que controversé. Pour les uns, Shaka est un tyran sanguinaire, pour les autres un génie militaire. Fils illégitime de la princesse Nandi, Shaka est chef des zoulous vers 1816 et crée un des royaumes les plus puissants d’Afrique Australe, en instaurant la difaqane,( un peu comme les guerres napoléoniennes) C’était un petit napoléon, mais en plus féroce. Il tuait, ennemis et aussi ses soldats si il n’était pas content d’eux.

C’est lui qui conçut la fameuse tactique d’attaque en formation de taureau. Il instaura une lance raccourcie pour les combats rapprochés, et allongea le bouclier. Les zoulous sont très fier de ce roi et le fêtent chaque 24 septembre. Ils ont encore un roi ( ministre de surcroit) le Dr Buthelezi.

Nous retournons à HluHluwe, où nous ferons une petit tour de plus avant de rentrer pour essayer d’avoir Internet. Peine perdue…. Une chance `ST Lucia, nous avons pu loader notre blog et des photos dans un café internet….Mais nous aurions aimé pouvoir contacter les enfants…

Demain peut-être… Nous repartirons très tôt pour le nord, et revenir dans Mpumanlanga, proche du Parc Kruger.

 

29 décembre 2012

Shloushlou oui Ste Lucia et L'océan Indien!!!!!

 

28 décembre 2012 Hluhluwe (

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province du Kwazulu natal  - 75 km de St lucia)

Nous sommes arrivés tôt hier après midi afin d’avoir une chance de prendre une nuit de plus au Protéa oùnous avions déjà réservé 2 nuits. Pas de chance plus de place. Mais on nous indique un guesthouse à 2 pas. Quelle chance de tomber sur ce petit bijou d’hôtel. Nous rencontrons une famille d’hollandais charmants qui nous disent faire un game drive (safari)demain matin tôt (5 heures)

Pas besoin de se consulter longtemps, on prend.

Après avoir réservé le dîner du soir et leur avoir indiqué ce que nous prenions au petit dej le lendemain matin, pris une douche, nous voilà repartis « en ville » pour faire un état des lieux. Ambiance festive autour du « SPAR » le grand magasin du coin où l’on vend de tout.

Hluhluwe ( toujours continuer à prononcer Sloushlououi) est une petite ville qui fonctionne bien car sur le chemin de St Lucia. Peu de blancs touristes dans les rues, ils restent dans les hôtels. Too bad pour eux.

Nous on en prend plein les mirettes sous le regard amusé des gens du coin. Bien entendu on se recharge en stock : Vin, eau, fruits et p’tits gâteaux secs pour Monsieur( à la noix de coco ou rien, s’il vous plait)

Un peu déprimés de ne pas accéder à internet WIFi pour communiquer avec les enfants le soir comme nous l’avions planifié, on se console en planifiant notre journée du lendemain.

Pour la nuit, c’est fait on est tranquille pour les 2 prochains jours.

 Safari demain matin tôt, et libre après, soit vers 9 h 30, nous décidons de reprendre la route pour pousser jusqu’à St Lucia et voir si on peut aller voir quelques Hypo et des crocodiles. Chose faîte pour les Hypos , mais point de croco. L’estuaire est très fourni en eau et ils restent paresseusement au fond… Tant pis on a bien profité de nos balourds de Hypos et on s’est baigné dans l’océan indien.

Un peu d’histoire sur le Kwazulu natal :

Province revendiquée par tout le monde, les zoulous, les boers et les anglais. Elle est découverte un jour de noël par Vasco de Gama qui lui donne son nom, en 1497. Les anglais allumeront que quelques siècles plus tard pour mettre la main dessus (1843) Comme les boers étaient déjà dans le coin, depuis longtemps et les zoulous depuis toujours, vous imaginez bien que il ya eu pas mal de bagarres dans le coin. Évidemment ce sont les zoulous qui furent anéantis et les boers et anglais firent quelques petits arrangements sur leur dos. Depuis que je vous donne quelques cours d’histoire, il me semble que je me répète…. C’est toujours le même schème.

Nous adorons ce coin. Même les chèvres ne sont pas énervées. Elle se couchent au bord de l’autoroute, décident de traverser quand elles veulent ( et pas quand il n’y a plus de circulation) au grand dam des conducteurs qui klaxonnent, ce qui énerve (un peu) les chèvres.

Une coutume :  « L’autoroute » est à 2 voies , aller retour, ce qui veut dire que les véhicules lents peuvent entraver la moyenne des touristes. Peu s’en faut : la coutume est de rouler sur le bas côté et de laisser les voitures plus rapides passer. Les voitures qui passent vont allumer leur warning pour le remercier après le dépassement. C’est amusant, et je n’ai pas manqué une seule fois cette marque de civilité

La ville de St Lucia est une petite ville de bord de mer bien tranquille, cool et très chaude. L’océan indien a des eaux chaudes et des plages désertes et  immenses à perte de vue. L’estuaire de St Lucia a de magnifiques mangroves, oiseaux splendides. Paysage d’une beauté extra.

Ce qui nous confirme notre journée de demain : d’abord aller voir un village zoulou traditionnel, puis direction l’Océan pour aller y faire une trempette et lézarder.

 

27 décembre 2012

Desoles pour l interruption des programmes, un peu de misere avec internet, mais nous vous revenons vite demain....

A demain pour de prochaines aventures et des photos!!!

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