KUANGUKUANGU LE PLUS PAUMÉ DES COINS SUR TERRE

Mardi 11 dec 2012 (Kuangukuangu)

Nous arrivons à notre prochaine destination environ 190 km de Sossus Dune lodge, dans un ranch Le ranch Buncan) complètement paumé au milieu d’un désert de sable t de roches, parmi les cobras, suricates et petits rats du désert, ainsi que de nombreux oiseaux et rapaces. Notre hotesse nous invite à reprendre notre voiture pour nous emmener à 800 mètres de la ferme, dans note chambre perdue au milieu de nulle part. cette sorte de chalet est construit autour d’un immense rocher. Et nous voilà dans la paisible solitude d’une vallée idyllique et aride au plus profond du désert. Sensations incroyables. Les matériaux de la construction : pierres, rondins de bois, sable s’intègrent parfaitement dans le paysage. Notre « chambre est entourée des chaînes de montagnes et la végétation qui nous  entoure est faîte d’herbes séchées et de quelques acacias imposants ici et là.

De notre petit home, les couleurs changent au fil de la journée, nous levons le nez de notre kobo et v’lan de jaune, le paysage vire au rose, puis au rouge.

Nous sommes comme seuls au monde. Les angoissés de solitude doivent s’abstenir de venir ici. Aucun bruit à part le vent et les oiseaux. Et la nuit c’est encore plus silencieux : le vent tombe et les oiseaux roupillent.

Le soleil se couche et le ciel nous fait découvrir des milliers d’étoiles et que nous regardons jusqu’à ce que notre cou soit complètement raide.

Le lendemain matin, c’est le lever du soleil au milieu des montagne que nous apercevons de notre lit < travers les grandes baies vitrées. Ce moment est capotant.

La veille au soir, nous avions mangé chez nos hôtes, Willem et Annetdje. Willem nous explique pourquoi les fermes sont si grandes. Il faut 30 ha pour nourrir une seule bête alors que dans nos pays il y a 30 bêtes par ha. L’herbe est peu abondante. Willem n’est pas avare d’information et répond très agréablement à toute une batterie de questions.

Il nous raconte qu’il est originaire de Walvis bay ( petit port de mer à environ 300 km de Kuanguknuangu) et enfant passait ses vacances à pêcher le homard.

Actuellement cette pêche est limitée à 7 homards par personne et par jour, mais peu dépasse les limites car cette pêche ne se fait qu’ avec masque et tuba. Il nous explique qu’ils passent pour de gros méchants car ils doivent contenir la population des otaries et donc en tuer un certain nombre. Là je saute de mon siège et je dis C’est comme chez nous! On a même dans les pattes une actrice française qui nous en fait voir des ronds de chapeau! Même topo avec les pêcheurs étrangers qui viennent draguer ( le mot n’est pas faible) le poisson proche de nos cotes. Pareil au Canada! Les Sud africains répliquent : pareil chez nous!!! Serions nous donc les 3 pays dans la même galère au sujet de la pêche?

C’est à croire que oui, dû à notre abondance de poisson très convoité.

Après un copieux dîner en si bonne compagnie, nous revenons à notre petit chalet isolé, au milieu de nulle part, en compagnie des kudus, Zèbres, impalas ( dont nous découvrirons les traces le lendemain matin en partant à pied pour le petit déjeuner à la ferme) ainsi que maintes sortes de bestioles moins sympatiques et entre autres de superbes cobras assez timides d’ailleurs et certainement de scorpions dont les traces sont nombreuses sur le sableNous avons bien discuté, car l’un comme l’autre ne sont pas avare de paroles et répondent avec entrain à mes tonnes de questions. Ils sont ravis de parler avec des français qui parlent anglais. En fait les seuls qu’ils ont reçus précédemment parlaient peu anglais et il était difficile pour eux de communiquer. Étant chaleureux, Willem et Annetdje se sont demandés si ils avaient été de bons hôtes. Nous les avons rassurés avec de bonnes poignées de main.