lA MER DROIT DEVANT!!!!

Mercredi 12 decembre

Toujours dans le désert du Namid : longue route de 350 km avec un temps de route de 4h 30.

La route c14 n’a de route que le nom. Imaginez les chemins des rangs dans notre pays et vous tomberez pile poil sur la route où nous sommes. Sur le chemin, si nous avons croisé 4 voitures c’est le maximum et nous avons doublé 2 allumés en moto BMW. Le paysage est grandiose. Nous parcourons des plaines écrasées de chaleur et nous grimpons des montagnes de roches rouges, passons des cols , puis redescendons dans des plaines désertiques et repassons des cols de roches rouges. La chaleur est incroyable. Il y a parfois des genres de gros engins qui sont là pour araser la route afin de la remettre assez acceptable. Les gens qui font ça restent sur place pour la nuit et dorment dans des toutes petites tentes en plein soleil.  Oui je sais pas de soleil la nuit, mais quand même c’est pas très confortable et peut-être un peu isolé…. Imaginez vous ainsi, au milieu des scorpions et des serpents, et vous m’en direz des nouvelles.

La section Naukluft est une zone protégée depuis 1964 qui s’étend sur un plateau montagneux creusé de gorges escarpées et surplombant les vastes étendues du Namib. Des pics de plus de 2000 m surgissent des étendues désertiques blanches et rouges. Trois rivières, sources de vie dans ce désert prennent naissance dans les montagnes de Naukluft : la Tsondab au nord, la Tsams à l’ouest et la Tsauchab au sud. Elles sont à sec en ce moment, mais les passages qu’elles ont creusés jusqu’à l’océan permettent la survie de la flore et donc la faune désertique très riche. Faune variée de Kudus, timides zèbres de Hartman ou des montagnes(on n’en a pas vu), lièvres, impalas à profusion, et guépards et hyènes dont on ne voit que les traces.

Nous prenons un pied extraordinaire à rouler sur cette piste et nous nous arrêtons souvent pour faire des photos. Mais on trouve quand même le temps de nous chicaner. La vitesse est limitée à 80, on comprend pourquoi vu l’état de la piste, mais Patrice fait un power trip avec son 4x4 et ça me fait un peu râler. En plus il trouve que la piste est meilleur à droite, donc on roule à droite. Vu le peu de voitures rencontrées, je me tiens coite surtout que je les vois arrivées de loin, enfin plus le nuage de poussière que les voitures elles-même.

Après 3h 30 de route, nous arrivons dans la petite ville de Wallis bay d’où demain matin nous allons faire un trip bateau et jeep dans les immense dunes qui couvent un territoire de 100 km de large et 400 km de long. Le bed & breakfast est super beau et nous sommes accueillis en français.  D’ailleurs l’hotesse est entrain d’avoir un coup de sang avec des français qui veulent absolument s’aventurer dans les dunes seuls. Ils ont déjà essayé de le faire le matin même et l’ont appelé au secours pour qu’elle trouve de l’aide pour les sortir de là. Du coup, c’est elle qui s’est fait remonter les bretelles pas les autorités locales.

Jeudi 13 décembre 2012.

Ah mes amis quelle journée!!!  Patrice réveillé à 5 heures part sur le remblai courir sous l’œil amusé des centaines de flamands roses.

Nous allons au port où nous prenons un bateau qui nous emmène voir encore des centaines de Seals ou otaries, mais également des dizaines de dauphins qui sautent autour de nous. Quelques pélicans ont décidés de faire le chemin sur le bateau avec nous ainsi que quelques sternes. Une grosse otarie décide de faire sa clandestine et saute sur le pont. Elle est peu farouche et moyennant quelques poissons  j’avais eu l’occasion de la  caresser. Ce que je fais avec empressement. À noter qu’aux Galapagos, il était interdit de les toucher, malgré l’expérience incroyable qui  m’avait permis de jouer avec elles dans l’eau.

Le bateau nous laisse au bord des immense dunes où nous attend une jeep. Et c’est à partir de se moment que nous embarquons dans une aventure inédite de  crapahutage : on monte, on descend des dunes de hauteur vertigineuses. Notre guide taquin et voyant qu’on trippe littéralement se permet même de le faire en marche arrière. On reste ensablé plusieurs fois, mais pour pas longtemps.

Le soleil est brulant, le sable aussi et d’un rouge sang. Nous dînons aux huitres avec blanc pétillant au sommet d’une dune avec en contre bas la mer qui déverse des vagues immenses sur la plage.

C’est magique et les sensations sont super!

Comments

[Caro]

Je reste béat d'admiration devant la beauté des images!

Je n'ai aucune envie de bosser demain.... voil'à que je suis reprise par mon âme vagabonde...

[Rudy]

Maman t'es en feu, tu écris d,une manière unique, nous nous amusons beaucoup à vous lire. L'histoire des lieux est aussi très intéressant. Merci de nous partager tant de détails de votre aventure! Bises