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Noel en Namibie & Afrique 2012-2013
14 décembre 2012

Swakopmund et fin de walvis bay

ARRÊTONS NOUS  UN PEU SUR WALVIS BAY ET SWAKOPMUND

Nous sommes sur la route pour rejoindre le Damaraland au Nord. Patrice conduit et moi je pitonne sur le laptop. Notre Ipod pluggé sur le USb du 4x4 avec la musique de Alicia Keys.

Donc disais-je les hauts fonds qui bordent toute la côte  de l’Afrique Occidentale ont empêché les grands navires d’accoster, jusqu’en 1922. Les colons allemands en compétition avec les anglais fondent au début du 20 ieme siècle la ville de Swakopmund, pendant que les anglais demeurent à Walvis Bay.(ville de 55000 hab)vivant essentiellement de salines et de pêche. Nous nous sommes empiffrés de sea food, les restos sont généreux et les mets délicieux. ¨Ca changeait un peu du springbok….

Le gouvernement Sud africain n’a cédé la Namibie qu’en 1990, date de son indépendance. Nous étions étonnés des grandes et belles maisons qui bordent la côte et qui ont été construites après 1990. Les sud africains ne voulaient pas laisser la manne touristique aux seuls namibiens.

Les oiseaux du large :

Des îlots rocheux, battus sans cesse par la houle, sont situés à quelques miles au  large de la côte namibienne. Tous ceux qui ne sont pas habités par les otaries abritent des milliers d’oiseaux; 20000 couples de cormoran, 20000 couples de fous du Cap, 45000 couples de manchots. Les eaux alentour sont visitées par de nombreux oiseaux de mer venus de l’Antarctique et de l’océan Austral, mais aussi du cercle polaire. Le Guano déposé sur les îlots fut « l’or blanc » des marins du 19 ième siècle.

C’était l’époque où les phoquiers et baleiniers venus d’Europe et d’Amérique du Nord s’approchaient de la côte namibienne pour faire des razzias parmi les colonies d’otaries (pour leur fourrure) et celles des cétacés pour leur graisse. À propos nous n’en avons vu aucun, ce n’est pas l’époque

La découverte du guano accumulé sur les îlots éveilla l’intérêt des marins européens. Des centaines de navires vinrent jeter l’ancre devant ces minuscules îles pour remplir leur cale et assurer la fortune des armateurs. En quelques années, les dépôts de guano furent épuisés.

Je lève le nez pour jeter un coup d’œil au paysage.

Nous venons de parcourir  60 km vers Ukanos et la route nous montre à nouveau quelques acacias. La route est goudronnée. Au loin les montagnes  rouges apparaissent.

Pour finir avec ses 2 villes, la richesse de Swakopmund provient autant du tourisme ( les magasins sont splendides et luxueux) que des mines de sel dont les étendues d’eau  du bleu au rose se marient avec le sable parfois rouge, parfois écru et des mines d’uranium.

Les gens : sociables, souriants, blancs allemands ou afrikaners pour les propriétaires, noirs pour les « petites mains » tous très joviaux. Notre hôtesse au B&B nous a mis en garde pour notre protection, nous a prêté un cellulaire en cas d’urgence et donner des passes électroniques pour rentrer à l’hôtel plus pour notre chambre. Comme d’habitude, nous partons à pied à l’aventure le soir en quête d’une bonne bouffe. Les rues sont désertes. Quelques personnes de couleurs errent… cependant des tas de gardes de sécurité surveillent les rues. On se demande bien ce qui pourrait nous arriver. D’ailleurs il ne nous arrive rien à part des sourires et des petits échanges blagueurs. On ne doit pas avoir une bobine à détrousser. Notre hôtesse semble soulagée de notre retour, et nous avise que tous les autres sont déjà rentrés…. Drôle de sentiment….

Nous devons quand même vous dire que nous sommes gâtés. Aux petits oignons! Les lodges sont exceptionnels, avec un luxe et un confort que même nous, après y avoir goûté il ya deux ans en somme épatés. C’est devenu un jeu avec Patrice d’imaginer le cadre et les nombreux délices des prochains lodges. Des adresses à garder précieusement, avec le souvenir de tous ces gens qui nous reçoivent comme des princes. Avec la nonchalance bienveillante qui les caractérisent, ils devancent nos questions (mes questions) Ils me trouvent drôle et me prennent souvent dans leurs bras.

                                                                                                                                                                                           

Mais Revenons aux animaux qui résident dans ces contrées. Les hyènes sont nombreuses. C’est une des plus impressionnantes adaptations au désert. Ce sont des hyènes brunes qui ont su s’adapter avec beaucoup plus de succès que leurs cousines les hyènes tachetées. En effet les hyènes brunes mangent des fruits : le melon tsama ( c’est très sucré, et même moi je le trouve succulent.) et le concombre !nara, dont nous avons grignoter des graines lors de notre périple dans les dunes. Ces 2 espèces de fruits contiennent jusqu’à 90 % d’eau. 22 melons mangés équivalent à 1 kg de viande en terme d’apport énergétique..

En quittant Swakopmund, nous réalisons l’immensité des plages et dunes…. Les namibiens (riches) viennent en villégiature de Windoek. Ils sont blancs. Allemands, Afrikaners. Encore trop peu de gens de couleur peuvent goûter à cette vie.  Dans les B&B, il n’est pas rare de voir 2 ou 3 jeunes femmes de couleur, l’une réservée à la cuisine, l’autre à la table et la troisième à nos petits soins. Je leur demande si elles ont des enfants, parle des miens et de mes petits enfants. De notre vie au Canada, du temps qu’il fait là bas et les vois rouler de grands yeux et éclater de rire.

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