DAMARALAND

14 en route pour le Damaraland:

Le Damaraland est une région très aride où s’alternent les savanes en plaine et les cols montagneux. Superbes paysages dans lesquels nous nous arrêtons pour prendre des photos et utiliser notre dernier gadget recommandé par un jeune belge qui nous permet de faire des vues à 360 degrés qui Fait capoter Patrice.(apps)

Ce territoire s’étend de la côte au plateau central de Namibie. Cette région doit son nom au peuple DAMARA qui constitue l’essentiel de la population. «région faiblement peuplée, touristique grâce à ses paysages et ses peintures (sculptures) rupestres que j’ai hâte de voir. Beaucoup d’éléphants, rhino, oryx, zèbres s’y sont acclimatés comme les hyènes brunes. D’imposants blocs de granit d’origine volcanique reflètent tous les tons d’ocre tout au long de la journée. Spitzkoppe est un haut sommet de 1728 m et surprend au milieu des plaines désertiques. Il fut grimpé pour la 1^ère fois en 1946 et nombreux alpinistes maintenant Namibiens et Sud africains se mesurent à lui. Nous n’aurons pas le temps et ne sommes pas équipés, mais on regrette… une autre fois peut-être…

Nous arrivons au Ai aiba the rock painting lodge, complètement isolé, au milieu des monts et des plaines brulées. La plus part du temps, nous devons quitté les pistes et prendre des chemins d’entrée longs de plus de 10km, dans le sable pour y arriver. Celui-ci ne déroge pas à la règle et bien entendu une barrière avec une maisonnette où nous attend un homme qui prend notre immatriculation et nous souhaite bon séjour.

La piscine du lodge a une eau bien fraîche tirée d’un puis de 120 mètres de profondeur. Même si c’est un peu froid, quel délice de s’y baigner sous ce soleil de plomb avec pour seule compagnie une famille de phacochères (ils sont sauvages certifié par notre hôtesse) bien trop occupés à avaler l’herbe (en position à genoux) bien verte et arrosée du matin qui jouxte la piscine. À part nous, il y a 2 autres touristes sud africains que nous avons aperçus en arrivant. Les chambres sont isolées et nul ne peut voir l’autre. Des oiseaux viennent me faire la jasette, et s’envolent à quelques mètres d’un point d’eau, où le soir, des zèbres, kudus, hyènes et Dikdik du coin viennent boire l’apéro. On les a pile poil en ligne de mire de la fenêtre de notre chambre, ou bien si on ne les effraie pas, nous pourrons peut-être sortir (C’est de plein pied) On a hâte d’être à ce soir. Lampe frontale et chaussures recommandées pour ne pas marcher sur un quelconque scorpion ou serpent qui n’apprécierait guère.